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Accord RDC-FMI : les indicateurs macro-économiques au vert pour la conclusion de la première revue

  • Landry Kamango
  • 18 avr.
  • 2 min de lecture

Au cours de la réunion de la Troïka politique organisée jeudi 17 avril au Centre financier de Kinshasa, sous la présidence conjointe du Ministre des Finances, Fwamba Likunde, et du Ministre d’État au Budget, Boji Sangara, il résulte que les indicateurs du cadre macro-économique sont au vers pour la conclusion de la première revue des programmes de Félicité Elargie de Crédit (FEC) et de Félicité pour la Résilience et la Durabilité (FRD) dans le cadre de l'accord entre la RDC et le FMI.

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Dans l'optique de la préparation aux assemblées de printemps du FMI et de la Banque Mondiale, les experts Congolais ont planifié une participation efficace de la République Démocratique du Congo aux Assemblées de printemps du FMI et de la Banque Mondiale, pour préserver l'image du pays auprès de ces institutions.

 

Cependant, le Coordonnateur du Comité Technique de suivi et d'évaluation des Réformes (CTR), Félicien Mulenda, s'est réjoui du respect, sur le plan des critères quantitatifs, de l'essentiel des engagements en terme monétaire.

 

Il a toutefois précisé qu'un seul critère n'a pas été atteint, en raison de l'augmentation, une conséquence directe du contexte de guerre que traverse le pays. Face à cette situation, le Gouvernement n'a d'autre choix que d'utiliser tous les leviers disponibles pour défendre l'intégrité territoriale.

 

Ce résultat, salué par le Ministre des Finances, témoigne à la fois d’une résilience institutionnelle et d’un engagement renforcé dans l’effort de collecte des ressources internes. Le mois d’avril, marqué par l’échéance fiscale majeure liée au paiement de l’impôt sur les bénéfices et profits (IBP), a été identifié comme un moment décisif. À cet effet, des mesures de cadrage ont été arrêtées pour optimiser l’encadrement fiscal et assurer une mobilisation soutenue.

Cette dynamique proactive, portée par le Ministère des Finances, s’inscrit dans une volonté claire de consolider les recettes internes, socle de la souveraineté budgétaire nationale, particulièrement dans un contexte où les dépenses de sécurité, de solidarité et de résilience économique demeurent prioritaires.

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