BCC : Les réserves internationales chiffrées à 6,72 Milliards de USD en avril 2025

La Banque Centrale du Congo (BCC) a, dans sa dernière note de conjoncture économique, dont une copie est parvenue à notre rédaction ce lundi 14 avril, annoncé que le volume de réserves internationales de la République Démocratique du Congo est chiffré à 6,72 milliards de dollars américains au 2 avril dernier.

Selon la Banque Centrale du Congo, ce niveau de réserves représente une couverture de 2,56 mois d’importations de biens et services, soit un seuil encore en dessous de la norme recommandée par le Fonds Monétaire International (FMI), qui préconise généralement un minimum de trois mois pour les économies en développement.

Cependant, les réserves internationales jouent un rôle clé dans la stabilité macroéconomique d’un pays. Elles permettent notamment de soutenir la valeur de la monnaie nationale, de faire face aux chocs extérieurs et de garantir les paiements internationaux en période de tension.

Par ailleurs, la Banque Centrale du Congo estime que, malgré un contexte économique mondial marqué par des incertitudes, la République Démocratique du Congo parvient à maintenir un niveau relativement stable de ses réserves de change grâce, notamment, à la performance de ses exportations minières ; principale source de devises pour le pays. Toutefois, cette légère baisse de la couverture des importations par rapport aux mois précédents pourrait refléter une pression accrue sur les devises ou une augmentation des besoins en importations, en lien avec les investissements publics en cours et la relance de certains secteurs.

A cet effet, les autorités monétaires continuent de surveiller de près l’évolution de ces indicateurs. La Banque Centrale du Congo, dans son rôle de garant de la stabilité financière, pourrait être amenée à ajuster sa politique monétaire pour contenir toute volatilité sur le marché des changes et maintenir la confiance des acteurs économiques. Le maintien d’un niveau adéquat de réserves reste un enjeu stratégique pour le Gouvernement, surtout dans un contexte de diversification de l’économie. Il s’agit également d’un signal important adressé aux partenaires techniques et financiers, quant à la capacité du pays à honorer ses engagements extérieurs.

Pour la Banque Centrale du Congo, à moyen terme, le renforcement des réserves dépendra de plusieurs facteurs, notamment de la gestion budgétaire, de la mobilisation des recettes intérieures et de la capacité à attirer des investissements étrangers dans des secteurs porteurs au-delà du secteur minier.