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La Banque mondiale approuve plus de 1,49 milliard USD pour quatre projets de développement, dont Inga 3

  • Landry Kamango
  • 4 juin
  • 2 min de lecture

La Banque mondiale a approuvé le financement de quatre projets en République démocratique du Congo (RDC) pour un montant total de plus de 1,49 milliard de dollars américains, a annoncé l'institution mardi 3 juin 2025. Selon elle, ces projets visent notamment à renforcer la résilience climatique, améliorer la gouvernance, développer les infrastructures de transport et soutenir les communautés autour du futur projet hydroélectrique Inga 3, un méga-programme hydroélectrique.

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Plusieurs financements ont été approuvés, parmi lesquels figure un projet de résilience aux inondations urbaines d’un montant de 200 millions USD, destiné à réduire les risques d’inondation à Kinshasa et Kalemie. Près de trois millions de personnes sont concernées, selon la Banque mondiale.

Par ailleurs, la même source indique qu'un soutien budgétaire de 600 millions USD a également été accordé à la RDC dans le cadre d’un projet de gouvernance, transparence et résilience économique, pour appuyer des réformes dans la gestion des finances publiques, la lutte contre la corruption, le système judiciaire et le secteur de l’énergie.

En outre, le 2ème volet du Projet d’Appui à la Connectivité et au Transport bénéficie quant à lui de 440 millions USD. Il permettra notamment de bitumer 200 km de routes et de construire un pont stratégique de 700 mètres sur le fleuve Lualaba, dans le but de relier l’est et l’ouest du pays.

Enfin, la Banque mondiale a approuvé 250 millions USD comme première phase du programme de développement Inga 3, visant à améliorer les conditions de vie de 1,2 million de personnes dans le Kongo Central. Ce projet, qui s’inscrit dans une initiative à long terme d’un milliard de dollars, vise à préparer la mise en œuvre du plus grand barrage hydroélectrique du pays.

Les défis à venir restent la transparence dans l'exécution, la stabilité politique afin d'attirer les investisseurs privés, et la capacité à bâtir une gouvernance exemplaire autour d'un projet d'une telle envergure. 

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