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Sud-Kivu : la société civile monte au créneau pour la réouverture des banques dans les zones sous occupation

  • Landry Kamango
  • 2 juil.
  • 2 min de lecture

Dans une communication faite mardi 1er juillet 2025, la synergie des organisations du Sud-Kivu a lancé un appel pressant au gouvernement congolais pour autoriser la réouverture des banques dans les zones sous occupation armée. Selon ces structures, la fermeture prolongée des institutions financières plonge les ménages dans la précarité et paralyse l'économie locale.

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Dans une communication faite mardi 1er juillet 2025, la synergie des organisations du Sud-Kivu a lancé un appel pressant au gouvernement congolais pour autoriser la réouverture des banques dans les zones sous occupation armée. Selon ces structures, la fermeture prolongée des institutions financières plonge les ménages dans la précarité et paralyse l'économie locale.

« La fermeture des banques constitue une atteinte aux droits socio-économiques fondamentaux. Les fonctionnaires, enseignants, étudiants et opérateurs économiques n'ont plus accès à leurs salaires, crédits ou épargnes », a déploré Samy Kitambala, vice-président de la société civile du Sud-Kivu.

Depuis la prise de Bukavu et Goma par les rebelles du M23/AFC, les banques et institutions de micro-finance ont suspendu leurs activités. Cette situation freine la circulation monétaire, bloque les projets en cours et exacerbe la flambée des prix sur les marchés locaux. 

À en croire, le vice-président de la société civile du Sud-Kivu, plusieurs habitants de Bukavu se rendent désormais au Rwanda pour effectuer des retraits bancaires , ce qui représente un manque à gagner pour l'économie congolaise. 

Il sied de rappeler que le gouvernement congolais, par la voix de son porte-parole Patrick Muyaya, avait précisé que la fermeture des banques n'est pas une décision politique, mais une mesure liée aux risques sécuritaires pour les épargnants et aux sanctions internationales visant les groupes armés occupants ces zones.

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