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Deborah K. Makuma : "Je réponds par l'action, tout simplement !"

  • La Rédaction
  • 5 juil.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 août

On voyage pour changer, non de lieu, mais d’idées ». Disait Hippolyte Taine : Philosophe, historien et critique littéraire français du 19ème siècle. Et deux cents ans plus tard, cette philosophie semble trouver tout son sens au sein des diasporas africaines ; car, en effet, à ce jour, celles-ci constituent une part active du développement communautaire dans leurs pays d’accueil.


Toutefois, Ils sont beaucoup à être parti de chez eux et à avoir entrepris dans un pays étranger... et qui sait, à l’image d’Elon Musk, d’Omar Sy ou encore de Mutombo Dikembe, Deborah Makuma, deviendra-t-elle la prochaine fierté africaine au pays de l’oncle Sam (USA) ? Seul le temps nous le dira.


Pour l’heure, découvrez avec nous cette interview passionnante d’une épouse et mère de famille de l’Etat d’Arizona pour qui, à l’en croire, l’attrait pour l’Or noir demeure généalogique. Genèse, famille, entrepreneuriat, hauts et bas ; lisons ensemble cet échange extraordinaire ! A vos pages, prêts, lisons !


Deborah K. Makuma, Fondatrice de Kanfuela Kaffé
Deborah K. Makuma, Fondatrice de Kanfuela Kaffé

L’Entrevue Quelles sont les caractéristiques d’un bon café ?


Deborah K. Makuma Pour moi, un bon café, et c’est exactement ce que Kanfuela s’efforce d’offrir ; c’est avant tout un café de spécialité. Ça veut dire qu’il est cultivé avec un soin incroyable, récolté à la main, et traité méticuleusement. Il doit être parfaitement traçable, venir de sources éthiques, et souvent, il est biologique. Un bon café, c’est une saveur riche et équilibrée, avec des arômes distincts et complexes qui reflètent vraiment son terroir.

En gros, il doit offrir une expérience gustative exceptionnelle, de la première fois que vous le sentez à la dernière gorgée.


L’Entrevue Kanfuela raisonne comme le titre d’une belle histoire. Pouvez-vous nous la raconter ?


Deborah K. Makuma Absolument ! L’histoire de Kanfuela est profondément enracinée dans mon héritage, mais aussi dans ma passion grandissante pour le café, et une série de moments clés qui ont tout changé.


"J’ai choisi le nom Kanfuela parce que je me sentais connectée à ce mot et que je voulais le maintenir “en vie”.

Pendant des décennies, ma famille, en particulier mes grands-parents, cultivait du café le long de la rivière Lubilanji (aujourd’hui appelée Sankuru) à Kamweka, dans le Katanga, au sud de la République Démocratique du Congo. Mon père, lui, buvait religieusement son café chaque matin. Étant née en France, c’est de là qu’il le faisait toujours venir, même après notre déménagement en Amérique, car il n’aimait tout simplement pas le goût du café d’ici. J’ai toujours voulu travailler dans le café et j’étais passionnée par cet univers. Un voyage à Seattle en 2014 m’a fait tomber éperdument amoureuse du café de spécialité. Plus tard, en 2021, fatiguée de ne pas trouver de “bon” café, j’ai assisté à une cérémonie du café éthiopienne. C’est là que j’ai décidé de torréfier mes propres grains.


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