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Didier M'Pambia : "Nous devons créer un environnement propice pour des entreprises pérennes dans le secteur de la communication et du marketing."

  • La Rédaction
  • 5 sept. 2023
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 août

A la tête d’une délégation de la Commission Nationale Communication et Marketing de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Didier M’Pambia Musanga et ses pairs ont rencontré le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, pour un plaidoyer sur l’encadrement légal du secteur de la Communication et du Marketing en RDC.


A cet effet, quelques questions brûlantes lui sont posées quant à ce.


Didier M'Pambia, Président de la Commission Nationale Communication et Marketing de la FEC et Associé chez Optimum Corporate Communications
Didier M'Pambia, Président de la Commission Nationale Communication et Marketing de la FEC et Associé chez Optimum Corporate Communications

L’Entrevue Mercredi 16 août 2023, vous ainsi que d’autres membres de la Commission Nationale Communication et Marketing de la FEC, aviez rencontré Monsieur Muyaya Katembwe, ministre de la communication et médias, pour introduire une plaidoirie visant l’encadrement du secteur de la communication et marketing en RDC. Devant quelles réalités est donc confronté ce secteur et motivant son encadrement par le ministère de tutelle ?


Didier M'Pambia Nous avons abordé plusieurs points ; notamment le fait qu’il n’existe pas de cadre légal pour le secteur de la communication et du marketing.

 

A ce jour, n’importe qui peut s’improviser communicant, ce qui pose un problème. En termes de territoire d’opération, un annonceur ne peut pas, par exemple, avoir, dans d’autres pays, des régies publicitaires et des espaces publicitaires.

 

Il y a des annonceurs qui ont des panneaux, ce qui tond la laine sur le dos des opérateurs qui, eux, emploient plusieurs congolais et donnent du travail à des pères et mères de familles.

 

Il y a également des marchés publics qui devraient revenir aux opérateurs locaux qui investissent temps, argent et formation personnelle dans le secteur. Mais qui, lors des grands événements et campagnes nationales voient les différents marchés attribués à des opérateurs extérieurs.

 

Ce sont là les quelques points abordés avec le Ministre de tutelle. Nous avons déjà commencé avec la mise en place d’un répertoire des opérateurs du secteur de la Communication et du Marketing, subdivisés en quatre catégories : les afficheurs, les agences de communication (digitale, événementielle, de production…), les médias (presse) et les imprimeurs.

 

Dans notre Commission de la FEC, chacun des présidents de ces différentes catégories rencontrera les principaux décideurs opérant sur l’ensemble du territoire national pour instaurer un cadre légal dans le secteur et, surtout, tous les identifier, aussi petits soient-ils.

 

Tout opérateur du secteur doit être répertorié pour éviter que les entreprises mallettes, n’ayant aucune expérience, aucun frais fixe et capables de ternir l’image du métier, puissent se substituer aux véritables opérateurs.


"Légiférer ne veut pas dire que nous bloquons l'accès au secteur, mais au contraire, assurer la promotion de plusieurs autres entreprises à travers le pays”.

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