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Leslie Mbiye : "En achetant nos produits, nos clients ont l'opportunité d'incruster une œuvre particulière dans leurs demeures."

  • La Rédaction
  • 5 juin 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 août

Son approche est unique. Sa créativité débordante. Sa valeur ajoutée qui émerveille ne laisse personne indifférent. Pour la première fois, en République Démocratique du Congo, il existe une artiste qui donne une forme très particulière aux oeuvres du mobilier sur base du bois 100% congolais. Elle se nomme Leslie Isekusu Mbiye, CEO de la société de production des meubles « Koni ».

 

Dans cette entrevue exclusive, elle revient sur son parcours, l’histoire de son entreprise et sa touche particulière dans la conception des meubles. Lisez-la !


Table basse by KONI
Table basse by KONI

"Aujourd'hui, nous avons énormément de meubles en provenance de l'étranger qui sont beaux à voir, mais ne dure malheureusement pas."

L’Entrevue Qui est Leslie Mbiye ?


Leslie Mbiye Je suis née à Bujumbura, capitale de la République du Burundi. Je suis fille de Willy Isekusu, Commissaire de zone à cette époque, et d’une mère ménagère. J’ai effectué mes études secondaires à la Fontaine située à l’UPN (Kinshasa) en section Littéraire. A l’Université, j’ai choisi la filière de l’Éducation spécialisée.


Par contre, mon expérience professionnelle n’a rien à voir avec mon cursus scolaire et académique. J’ai viré vers l’événementiel avec une expérience professionnelle de quatre à cinq ans à l’agence Optimum Communication. Assez fructueuse, j’ai poursuivi cette expérience à Bralima S.A où j’ai assumé les fonctions de Responsable Service Fêtes, Responsable Événementiel et Responsable Sponsorship.


Actuellement, je suis Responsable Événementiel au Majestic River.


L’Entrevue Vous n'êtes entrepreneure qu'à mi-temps ; c'est bien ça ?


Leslie Mbiye Comme vous le savez, cette vie d’entrepreneure n’est pas facile. J’ai choisi d’avoir un emploi permanent qui m’aide à m’organiser et d’être sécurisée sur mes dépenses fixes et régaliennes. En même temps, mon travail me permet de combiner avec mon activité de création des meubles personnalisés.


L’Entrevue Votre approche est intéressante. Vous ne conseillerez donc pas à d'autres personnes qui aimeraient se lancer dans l'entrepreneuriat, mais encore salariées, de démissionner... et de se servir de leur décompte final comme capital de démarrage, par exemple.


Leslie Mbiye Non, je ne leur donnerai pas ce conseil. Par contre, à la mesure du possible, je leur recommanderai de combiner leur emploi et leur activité entrepreneuriale et, une fois dans l’aisance financière, de s’autoriser à démissionner si telle est la nécessité.


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