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Marc Mbaya : " Je pense que la RDCongo, avec un taux de pénétration aussi faible, a besoin de tous les acteurs dans le domaine. "

  • Cliver Bosoki
  • 5 juin
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 août

Avec une population estimée à près de 109 millions d’habitants en 2024 (soit 3,6% de croissance en un an) de laquelle 60% des personnes ont moins de 2O ans d’âges, la RDC dispose d’une forte demande en connectivité pour palier à des raisons diverses en ces temps où le numérique gagne du terrain partout. Cependant, fort regrettable est de constater que le pays présente encore un faible taux de pénétration en ce sens. Les causes, elles se compteraient par dizaine.


Marc Mbaya, Fondateur et DG de Next Africa
Marc Mbaya, Fondateur et DG de Next Africa

Cliver Bosoki En Juin 2024, le Ministre des Postes, Télécommunications, Nouvelles technologies de l’Information, de la communication et du Numérique (PTNTIC) Kibassa Maliba, recevait à Kinshasa, une délégation du Secrétariat du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA) pour échanger sur le lancement du projet African Cloud System (ACE), qui serait le premier écosystème cloud du continent. Et de ces échanges, la Directrice du projet, Madame Lanka Dorby, ainsi que le ministre des PTNTIC ont manifesté de leur souhait à voir s’installer ici, en RDC, le siège de ce projet ambitieux.

Vous, en tant qu’expert, pensez-vous honnêtement que la RDC présente des atouts techniques nécessaires pour voir un tel souhait se réaliser ?


Marc Mbaya La RDC présente des atouts stratégiques majeurs qui en font une candidate crédible pour accueillir un projet d’African Cloud System (ACE) ; notamment sa position géographique centrale en Afrique, une population jeune et dynamique, ainsi qu’un engagement politique fort en faveur de la transformation numérique. Bien sur il y a plusieurs défis comme sur le plan énergétique et infrastructurel. Mais ces sont des obstacles surmontables avec très peu de volonté. A mon avis, la RDC devra être un hub informatique en Afrique et ceci est une exigence dû à sa superficie, sa position géographique et son poids économique dans la région.


Cliver Bosoki Ce 2 mai 2025, le Ministère des Postes, Télécommunications et du Numérique, via l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications, ARPTC en sigle, annonçait l’attribution d’une licence en RDC à l’américain Starlink. En tant qu’acteur du secteur, que pensez-vous de cette entrée ?


Marc Mbaya Je pense que la RD Congo, avec un taux de pénétration aussi faible, a besoin de tous les acteurs dans le domaine. Le coût d’acquisition des équipements de Starlink et même son débit offre une gamme de produits d’une certaine façon non encore exploitée par tous les différents opérateurs sur le marché actuel. Le gagnant reste le peuple Congolais qui vois encore sa gamme de produits se diversifier.


"... la population congolaise est l'une des plus jeunes et des plus dynamiques du continent. Ce qui constitue un atout majeur pour le développement numérique.”

Cliver Bosoki Le nom de domaine .CD reste très restreint et pour le pire des cas, inaccessible à international. Quelles en sont les causes selon vous et quelles sont vos propositions pour y remédier ?


Marc Mbaya Oui, l’extension .CD pose plusieurs difficultés ; principalement liées au manque d’automatisation et à la lourdeur des procédures d’enregistrement.


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