Zoé-Grâce Yolo : "Vous n'êtes pas votre voisin, vous n'êtes pas celui que vous enviez le plus [...] mais vous êtes votre propre standard de beauté"
- La Rédaction
- 5 mai 2024
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Dernière mise à jour : 29 août
À l’épreuve des diversités de peaux existant à travers la planète, peut-on croire en des standards universels sur la beauté ? Selon les médias, principaux alimentateurs de cette question, la réponse est affirmative. Mais du point de vue d’experts et professionnels dans la cosmétique, l’approche crée un fossé entre le modèle perçu et la réalité du terrain.
Face à ce contraste, il s’avère utile de se projeter et de soutenir l’entrepreneuriat dans le secteur de la cosmétique, cette fois-ci, non pour créer des tendances, mais ressortir les beautés diverses cachées des femmes comme des hommes. À cette occasion, Zoé-Grâce Yolo, CEO d'Alzo Cosmétiques, nous partage son expérience de vie personnelle sur cette question et les saveurs de sa marque commerciale mise à profit de ses différents clients à travers le monde.

L’Entrevue Quelle est la vision et la mission d'Alzo Cosmétiques ?
Zoé-Grâce Yolo Pour atteindre l’épanouissement, afin de libérer son potentiel efficacement, Alzo Cosmétiques estime que la beauté est l’acceptation de soi. À l’échelle mondiale, il est prouvé que seules 4% des femmes se trouvent belles. Sachant que toute beauté a sa place, nous prenons la parole avec nos produits en affirmant que seule le cosmétique naturel sait libérer le capital de la beauté. Voilà notre vision.
Nous avons pour mission de libérer la diversité des différents types de beauté sous l’emprise des standards universels de beauté et des conséquences des problèmes de peaux. Pour l’atteindre, nous accompagnons les femmes et les hommes à s’accepter et à croire en eux pour réaliser leur plein potentiel.
L’Entrevue Quel a été votre parcours ?
Zoé-Grâce Yolo Après mes études, j’ai sollicité des emplois ; malheureusement écourtés dans le temps. Je dois dire que l’appel à l’entrepreneuriat pesait sur moi, ayant su depuis toujours que je devais créer des entreprises. Quoi que j’aie pris du temps à l’accepter, j’en étais cependant convaincue. Ayant fait des études en Administration des affaires, Marketing et Management, je ne pouvais que me mettre à la place de tous ceux qui avaient le même problème que j’ai personnellement rencontré. À cet effet, mon ancien problème était devenu ma mission et j’ai créé de la valeur partant de cela.
Un jour, en échangeant avec une de mes clientes qui exerce un mentorat sur ma personne, elle m’a parlé de l’incubateur PullUp Business Women qui est une branche de la Commission Nationale des Femmes Entrepreneures à la Fédération des Entreprises du Congo (FEC). Fort de cet échange instructif, j’ai été poussé à m’enrichir et à bosser durement. Bien sûr, elle avait éveillé ma curiosité sur cet incubateur que j’ai rejoint quelques temps plus tard comme incubée. C’est de là qu’il y a eu une tournure très déterminante pour mon entreprise.




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